Il faut que je vous raconte l’histoire d’une passion perdue puis retrouvée.
Vous savez ce qu’il se passe quand parfois on grandit ? On perd un petit bout de sa folie, de sa patience, de son temps, de son envie.
On se consacre à ses enfants, à sa carrière, à sa famille… et on perd le courage de bien des choses. Notamment de se faire plaisir. C’est ainsi qu’après quelques années passées à séjourner dans l’âge adulte, j’ai perdu l’habitude de lire.
C’est mal. Je m’en suis d’ailleurs beaucoup voulue. Mais l’envie n’était plus là. L’énergie encore moins. Ayant toujours été une littéraire dans l’âme je me forçais, mais je commençais des livres sans jamais aller au bout. Je finissais toujours par préférer dormir ou lancer Netflix. Rendez-vous compte, je ne sais même pas ce qui arrive à Anastasia et Christian à la fin des romans (alors est-ce grave, me direz-vous ? pas sûre finalement….)
Tout compte fait, mes seules lectures se résumaient encore à des ouvrages de marketing (pour le boulot, on ne plaisante pas). Enrichissant certes. Mais au fond bien loin de faire vibrer mon âme…
Rallumer la flamme
Or, comme dirait le grand philosophe Otis : « la vie c’est d’abord des rencontres ». Moi aussi il y a fort longtemps j’ai fait une rencontre. Avec le blog d’une certaine Ginie, qui deviendrait par la suite la célèbre Virginie Grimaldi. Je me souviens des heures passées à rire sous sa plume aussi acerbe que libérée. Un humour subtil, avec une sensibilité à fleur de peau. Du rire au larme en 4 centièmes de seconde… Tout ce que j’aime !

Quelle ne fut pas alors ma surprise lorsque j’ai découvert, sur le tard, qu’elle avait régalé ses lecteurs non plus de quelques articles de blog mais de véritables romans ! La tentation était forte, les vacances approchaient… c’était peut être le destin, tout compte fait. Parce je suis une rebelle j’ai commencé par le troisième, « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie ». J’ai ri et j’ai pleuré.
Et puis j’ai continué avec le deuxième « Tu comprendras quand tu seras plus grande ». Certes, avec du recul je regrette de ne pas les avoir lu dans l’ordre (les initiés se souviendront de Marine et Greg…), mais tout compte fait, j’ai presque envie de dire que je m’en fous ! Parce qu’il s’est passé quelque chose en moi que je n’avais plus aperçu depuis longtemps. J’ai eu de nouveau ce frisson, ce passage du rire aux larmes en une inspiration. J’ai retrouvé cet humour incroyablement irrésistible, et pourtant enrobé d’une tendresse qui donne envie d’aimer les gens. D’aimer la vie. Parce qu’au fond, Virginie Grimaldi ne nous raconte pas des histoires incroyables. Non. Elle a juste un talent fou pour nous parler de nous, pour nous parler de la vie. Pour nous faire sourire sur nos faiblesses (c’est dingue, soit dit en passant, on a tous les mêmes !!!).
L’envie revenue
Depuis j’ai lu tous ses romans (je me ferai un plaisir de vous en parler ici même prochainement) et j’ai découvert d’autres auteurs qui ont eux aussi contribué à rallumer la flamme : Agnès Martin-Lugand, Laurent Gounelle… Ils tiendront tous beaucoup de place ici dans les prochains mois et prochaines semaines.
Aujourd’hui, ce billet est aussi et surtout l’occasion de les remercier de m’avoir redonné l’envie et la passion. Je sais trop que quand on écrit, c’est un peu pour soi-même et beaucoup pour les autres. Pour leur offrir une vision qui est la nôtre, mais aussi de la joie, de l’espoir, de l’émotion. Voilà pourquoi j’estimais important de leur dire à quel point ils ont réussi le défi de me faire revenir à l’amour des livres !